Joseph-Benoît Suvée (1743-1807), un artiste entre Bruges, Rome et Paris
Auteur(s)
Sophie Join-Lambert et Anne Leclair
Préface de
Denis Coekelberghs
Parution
2017
Nombre de pages
440
Dimensions
240 x 320 mm
Nombre d'illustrations
400 dont 177 en couleurs
Type d'ouvrage
Relié
Édition
Arthena
ISBN
978-2-903239-60-2
Prix public
129,00 €
Joseph-Benoît Suvée (1743-1807), un artiste entre Bruges, Rome et Paris
Arthena
Suvée effectue ses premières années de formation à l’Académie de Bruges, sa ville natale, à laquelle il restera fidèle toute sa vie. Il y obtient ses premiers succès et part à vingt ans se perfectionner à Paris dans l’atelier de Jean-Jacques Bachelier, son «second père». En 1771, il est lauréat du Grand Prix de l’Académie, devançant David qui lui en gardera une rancune tenace. Ses premières peintures sont influencées par les productions de Vien dont il a été l’un des élèves. Dès cette époque, Suvée affirme son talent de peintre religieux, comme en témoignent les quatre grands tableaux qu’il peint pour l’église des Récollets à Ypres: sa Naissance de la Vierge obtiendra un grand succès au Salon de 1779.
À Rome où il arrive en 1772, le pensionnaire de l’Académie de France montre une vive curiosité pour les sites antiques de la Ville Éternelle, comme il le fait également à Tivoli, à Frascati, puis en Sicile où il voyage en compagnie du comte d’Orsay. Il réalise de très nombreuses feuilles dont certaines, admirables, révèlent un des dessinateurs les plus doués de sa génération. Après son séjour italien qui se prolonge jusqu’en 1778, Suvée rentre à Paris; en 1779, il est reçu à l’Académie royale. Il jouera désormais un rôle de premier plan parmi les peintres de son époque.
Les tableaux qu’il expose régulièrement au Salon de 1779 à 1796 témoignent d’une adhésion sans réserve au néoclassicisme. Suvée s’attache à des compositions simples où se manifestent sa science des effets de drapés et son talent à idéaliser les visages. Certaines œuvres remportent un vif succès, qu’il s’agisse de tableaux d’histoire nationale ou d’histoire antique (L’Assassinat de Coligny, Cornélie mère des Gracques) ou de tableaux religieux (La Nativité, L’Ange Raphaël quittant la famille de Tobie). C’est en revanche avec un réalisme aigu et un grand souci psychologique qu’il peint de très nombreux portraits, notamment pendant les années révolutionnaires, les plus célèbres étant ceux de ses compagnons d’infortune détenus avec lui pendant la Terreur dans la prison Saint-Lazare, en particulier celui du poète André Chénier.
En 1801, Suvée arrive de nouveau à Rome pour prendre la direction de l’Académie de France. Au terme de délicates négociations, il mène à bien son transfert du palais Mancini à la villa Médicis dont il devient le premier directeur. Il accueille les pensionnaires, veille à leur donner les meilleures conditions matérielles et suit attentivement leurs travaux. C’est sous sa direction qu’une nouvelle génération d’artistes complète sa formation en ce tout début du 19e siècle, notamment Ingres, le plus doué d’entre eux. Suvée meurt à la Villa en 1807.
Dessinateur hors pair, peintre délicat et novateur –comme en témoigne sa Dibutade, véritable manifeste du néoclassicisme–, pédagogue reconnu, Suvée, artiste européen entre Bruges, Rome et Paris, appartient pleinement au monde des Lumières de la seconde moitié du 18e siècle.
Cette monographie, la première qui lui soit consacrée, montre la richesse et la diversité de sa production. Le catalogue comprend près de 550 peintures et dessins et révèle un nombre très important d’œuvres jusqu’à ce jour inédites, appartenant essentiellement à des collections particulières en France ou à l’étranger.
Une exposition sera organisée au musée des Beaux-Arts de Tours du 21 octobre 2017 au 23 janvier 2018, à l’occasion de la publication de l’ouvrage. Cette rétrospective présentera au public près d’une centaine d’œuvres de Suvée.
CRITIQUE(S) DE PRESSE
Joseph-Benoît Suvée à Tours: un morceau de roi
Paru dans L'Objet d'art, n° 541, janvier 2018 – Voir l'article
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