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Bertholet Flémal (1614-1675). Le «Raphaël des Pays-Bas» au carrefour de Liège et de Paris
Auteur(s) Pierre-Yves Kairis
Préface de Alain Mérot
Parution 2015
Nombre de pages 256
Dimensions 240 x 320 mm
Nombre d'illustrations 280 dont 108 en couleurs
Type d'ouvrage Relié
Édition Arthena
ISBN 978-2-903239-56-5
Prix public 79,00 €
Bertholet Flémal (1614-1675). Le «Raphaël des Pays-Bas» au carrefour de Liège et de Paris
Arthena
Au 17e siècle, la cité de Liège était la capitale d’une principauté épiscopale relevant du Saint-Empire et indépendante des Pays-Bas. Les peintres liégeois affichaient une large autonomie par rapport aux conceptions baroques rubéniennes développées à Bruxelles et dans la région alentour. Ce n’est pas le moindre des paradoxes de voir émerger à quelques dizaines de lieues d’Anvers un foyer artistique original davantage tourné vers Rome et vers Paris dont Bertholet Flémal devint sans conteste la figure majeure.
Fils d’un peintre verrier, il se montra le digne héritier du grand maître de la Renaissance Lambert Lombard et du caravagesque liégeois Gérard Douffet, auprès duquel il se forma. Autour de 1640, c’est la découverte de Rome qui orienta définitivement ses choix esthétiques fondés notamment sur un culte passionné de l’antique. Dans la Ville éternelle, Bertholet s’est à l’évidence mêlé à la petite colonie de peintres français qui s’activaient autour de Nicolas Poussin, son grand modèle.
Sa carrière le conduira à maintes reprises à Paris, où il deviendra rapidement un homme en vue: il exécutera avec son compatriote et futur rival Walthère Damery la décoration de la première coupole peinte à Paris sous l’Ancien régime, celle de l’église des Carmes, travaillera sur le chantier de l’hôtel Lambert, haut lieu du goût parisien classicisant, et participera à la grande entreprise de défense et illustration des Triomphes de Louis le Juste sous la direction d’un autre compatriote, Jean Valdor. À la fin de sa carrière, en 1670, il peindra même le plafond de la salle d’audiences du roi aux Tuileries, avant d’être reçu à l’Académie royale de peinture et de sculpture. Flémal se rendra aussi à plusieurs reprises à Bruxelles, la capitale des Pays-Bas du sud, et recevra des commandes des gouverneurs. Il y réalisera, entre autres, dans un contexte très marqué par le rubénisme, un tableau on ne peut plus poussinesque, la Pénitence d’Ézéchias, étonnante œuvre clef.
Peintre officiel d’un prince-évêque de Liège qui était en même temps archevêque-électeur de Cologne, Flémal se fit d’abord connaître par ses peintures d’autel. Sa Déploration d’Orléans et sa Conversion de saint Paul, aujourd’hui à Toulouse, constituent d’impressionnants témoignages de son éloquence picturale. Mais il ne se cantonna nullement aux sujets religieux et aux commandes officielles, sachant travailler aussi pour une clientèle privée, notamment liégeoise et parisienne, friande de sa production de tableaux de cabinet, spécialement de ses Bacchanales. Personnalité aux multiples facettes, il fut également architecte et illustrateur, se produisit comme ténor à la cathédrale de Liège et acheva son existence pourvu d’une prébende de chanoine auprès d’une collégiale liégeoise.
L’étude de sa peinture met en évidence un style aussi singulier qu’attachant. Aux souvenirs de l’Antiquité, traduits dans des architectures insistantes, se mêlent dans ses tableaux des jeux de contrastes appuyés hérités de Douffet, un hermétisme déroutant dans le traitement de certains sujets, une effervescence théâtrale dans les mises en scène et un chromatisme atypique articulé autour des blancs.
Véritable chef d’école, Flémal eut dans son atelier de nombreux élèves, les meilleurs peintres de la génération qui lui succédera à Liège, dont Gérard de Lairesse, le “Poussin hollandais”, bientôt considéré après Flémal comme l’un des grands artistes de l’époque.
Bertholet Flémal apparaît ainsi comme un artiste pivot entre Liège, Paris et Bruxelles. Son œuvre peint et dessiné, bénéficiant désormais d’un catalogue d’une centaine de pièces souvent inédites, sans compter les nombreuses mentions d’œuvres à retrouver, permet de prendre enfin toute la mesure d’un artiste original et puissant que Sandrart pourra qualifier dès 1679, quatre ans à peine après sa mort, de «Raphaël des Pays-Bas».
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