Réunion de portraits et de scènes de genre, cette exposition évoque la première enfance jusqu'à la jeunesse, depuis la protection des bras maternels jusqu'aux débuts de l'adolescence parfois confrontée aux terribles réalités des adultes. L'art des années 1860-1910 en a ainsi dressé un inventaire émouvant allant du terrible au sublime. La grande tradition est présente qui, héritière du 18e siècle et du portrait d'apparat, transforme les modèles, les saisit dans leurs meilleurs atours ou les met en scène dans un cadre élégant. Les nouveautés esthétiques du naturalisme sont présentées et de nombreuses évocations déclinent les différentes facettes de l'enfance, de l'adolescence et de la jeunesse, les joies et les peines, le travail et les divertissements. Entre ces extrêmes, comme un passage, la figure impressionniste remet en cause les codes de la représentation et leur esthétique.