Le monologue occidental. Réflexion sur la peinture contemporaine

Association Les Amis d’Émile Sabouraud

Peintre et poète du bonheur, Émile Sabouraud (1900-1996) a travaillé passionnément, quotidiennement, dans une sorte de rage amoureuse solitaire et inquiète.
À la fois sensuelle et cérébrale, sa peinture est un hymne à la vie, à la nature et c’est en enfant de la grande tradition française qu’il nous livre ses réflexions sur l’évolution de l’art au 20^e siècle.
Ses nombreux écrits, des conférences données à La Sorbonne en 1949 au long monologue occidental terminé en 1993, nous font mieux appréhender la complexité du peintre dans sa contradiction fondamentale quasi insurmontable: d’un côté une expression sauvage, concentrée, éclatée d’une présence extrêmement active et d’autre part, la pensée, la vision du tout, l’achèvement conçu et raffiné.
La publication de cet essai proche du manifeste est l’objet principal de cet ouvrage suivi de la mise en lumière de sa plus grande réalisation en art monumental.
En 1971, Denis Honegger fait appel à Émile Sabouraud pour décorer un nouveau quartier de Villiers-sur-Marne: «Les hautes noues».
Mandaté par l’office public HLM de la ville de Paris, l’architecte suisse, disciple d’Auguste Perret, est en charge de la création de 1250 logements, commerces, équipements publics, etc.
C’est dans ce contexte qu’Émile Sabouraud décora 300 mètres de galeries, cours, cloîtres.
Jusqu’à ce jour les archives de l’artiste n’avaient pas permis de publier. C’est aujourd’hui chose faite.