Redécouvert par les Goncourt avec La Partie de cartes (Paris, musée du Louvre), l’un des dessins de référence du 18e siècle, Louis-Jacques Durameau, né en 1733, appartient à une génération charnière, encore trop méconnue de la peinture française.
Élève de Pierre et de Carle Vanloo, il fut considéré comme un artiste d’avenir par Diderot, qui loua son “feu” et son imagination.
Peintre religieux dans la suite de Deshays: Mort de saint François de Sales et Martyre de saint Cyr et sainte Julitte (Paris, Saint-Nicolas du Chardonnet), portraitiste “rembranesque”: Pellerin (Paris, Institut Néerlandais), il fut aussi un dessinateur de genre, observateur, comme Saint-Aubin, de la vie parisienne: Carrosse sortant des Tuileries (Besançon, musée des Beaux-Arts), ou traducteur de l’une des premières manifestations de l’âge industriel: La Salpêtrière (Paris, musée du Louvre).
Le peintre d’histoire exposa aux Salons de 1775 à 1789 des sujets tirés de l’histoire ancienne ou des “Exempla Virtutis”: Cléobis et Biton (musée de Mont de Marsan), qui consacrent la politique de relèvement du “grand genre” décidée par d’Angiviller.
Il fut aussi l’un des premiers de sa génération à remettre à l’honneur l’histoire de France, avec La Continence de Bayard (Grenoble, musée des Beaux-Arts), qui préfigure le style “troubadour”.
Mais l’une des manifestations les plus éloquentes de l’art de Durameau reste son talent de peintre de plafonds. Avec celui de l’Opéra Royal de Versailles, pour le mariage du Dauphin et de Marie-Antoinette, il reçut la plus prestigieuse commande décorative de son temps.
Victime de la réaction “davidienne”, Durameau déposa les pinceaux à la veille de la Révolution pour se consacrer à une tâche administrative exemplaire. Dernier garde des tableaux du Roi à la Surintendance de Versailles, il joua un rôle capital dans la formation du Muséum, rédigeant des inventaires, restaurant les grands décors du château, avant de s’éteindre en 1796.
L’originalité de l’artiste, parfois énigmatique, mais aux talents multiples, méritait de retrouver sa vraie place dans la période de mutation de la peinture française, qui précéda l’avènement de David.
L’œuvre de Durameau, dont malheureusement une grande partie a disparu, reste en retrait du Néo-classicisme, mais par bien des côtés, annonce l’ère nouvelle du Romantisme.
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