Recherche rapide
Fiche de l'ouvrage
Infos
Vincent entre Fragonard et David
Auteur(s) Jean-Pierre Cuzin, assisté par Isabelle Mayer-Michalon
Préface de Pierre Rosenberg
Parution 2013
Nombre de pages 592
Dimensions 240 x 320 mm
Nombre d'illustrations 762 dont 306 en couleurs
Type d'ouvrage Relié
Édition Arthena
ISBN 978-2-903239-51-0
Prix public 125,00 €
Vincent entre Fragonard et David
Arthena
Les historiens et les amateurs d’art attendent depuis longtemps ce livre: François-André Vincent (1746-1816) est en effet l’une des personnalités les plus attachantes et les plus mal connues de la peinture française au tournant du 18e et du 19e siècle. La publication du catalogue raisonné de ses peintures et de ses dessins comme celle d’une étude complète de sa vie et de sa carrière comblent assurément une lacune.
Ce protestant d’origine genevoise, de peu l’aîné de David et comme lui l’élève de Vien, a été de son temps considéré comme son digne rival dans la conquête d’un art sévère inspiré de l’Antique et l’a précédé dans le choix de certains sujets (Bélisaire, Les Sabines). Mais c’est à Fragonard, son aîné, qu’il se mesure dans les premières années de sa carrière. Nombre de ses tableaux et de ses dessins de jeunesse ont été attribués au maître de Grasse, avec qui il se confronte à Rome en 1774: c’est dire leur qualité. Il est par ailleurs un des premiers à avoir traité des sujets d’Histoire de France (Molé et les factieux, Vie de Henri IV), où il met une ardeur et un goût de la reconstitution fidèle des événements et des costumes qui auront des échos jusqu’en plein 19e siècle, notamment pour la génération romantique. Esprit original et indépendant, attaché à la tradition de l’enseignement académique mais acquis aux idées nouvelles, il se consacre à l’iconographie révolutionnaire (Guillaume Tell et Gessler) et peint des sujets inspirés de Jean-Jacques Rousseau (La Leçon d’agriculture). Il se consacre à partir du Consulat à un grand projet de Bataille des Pyramides qui restera inabouti.
Dans toute sa carrière, des années de pensionnaire à Rome (1771-1775) jusqu’à la fin de sa vie, Vincent se consacre au portrait, genre dans lequel il laisse des œuvres très novatrices, d’abord dans un esprit fougueux et voisin de Fragonard (Autoportrait, Portrait de Bergeret de Grancourt), puis dans une veine plus sobre et naturaliste (admirables effigies de l’époque de la Révolution). Le portrait-charge est un genre dans lequel il a particulièrement exercé son talent: les caricatures de ses amis artistes à l’Académie de France à Rome comme celles, à la fin de sa vie, des membres de l’Institut sont d’une grande variété et d’une inépuisable drôlerie. Entre Tiepolo et Daumier, Vincent est un des grands noms de l’histoire de la caricature.
À tous les moments de son activité l’artiste est par ailleurs un magnifique dessinateur, dans toutes les techniques, du croquis à l’étude précisément achevée, des sanguines et des lavis d’un goût très «18e siècle» à des compositions à la plume d’esprit néo-classique.
Sa carrière est brillante et il est un acteur de premier plan de tous les grands événements artistiques, de l’époque de Louis XVI jusqu’à l’Empire: Grand Prix de l’Académie en 1768, il est «garde des dessins» du Roi en 1790 puis étroitement impliqué dans la création du musée du Louvre qui ouvre en 1793. Après la Révolution où il prend une part active mais où, homme mesuré, il s’oppose à David qui le déteste, il joue un grand rôle dans la classe des Beaux-Arts de l’Institut et comme professeur, notamment à l’École polytechnique. Il forme en effet, depuis les années 1780 jusqu’à sa mort, de nombreux élèves. Sa liaison, puis son mariage tardif avec la grande portraitiste Adélaïde Labille-Guiard, à qui il avait appris à peindre à l’huile, sont l’occasion d’étudier un véritable «couple» artistique.
Le livre replace Vincent dans le contexte de la peinture française et internationale à un moment d’intenses changements et fait comprendre la profonde cohérence d’un œuvre apparemment déconcertant dans son immense variété. La production de Vincent, regroupée, parfois «reconstituée» puisque beaucoup de ses tableaux et de ses dessins ont été donnés non seulement à Fragonard ou à David, mais aussi à Géricault, à Gros, à Delacroix et même à Vélasquez! devrait permettre de donner la mesure d’un grand artiste.
CRITIQUE(S) DE PRESSE

Bon de commande
Nom Prénom
Adresse
Code postal   Ville 
Pays
E-mail


Je commande :

Titre
Prix
Quantité
Montant
Vincent entre Fragonard et David
125 125
Remise de 5 % (sauf prix de souscription)
118,75
Total de la commande
118,75
Participation aux frais d'envoi pour la France métropolitaine
--
Participation aux frais d'envoi pour les DOM-TOM
--
Participation aux frais d'envoi pour l'UE et le reste du monde
--
Total à payer
118,75

Je joins par courrier le bon de commande ainsi que le règlement par chèque à l'ordre de la Librairie des Musées.

A l'adresse suivante :


Librairie des Musées
Illustria BP 70026
14804 Deauville Cedex


Formulaire
Nom Prénom *
Email *
Qualité *
Votre commentaire
Titre *

NB : Les champs suivis d'un * sont obligatoires.

Votre commentaire sera mis en ligne après validation.

 
Retour à la liste
Conditions de vente :
Pour toute commande en France métropolitaine:
- en deçà de 10 € : remise de 5%* et envoi normal avec une participation de 4 €
- entre 10 et 19 € : remise de 5%* et envoi normal avec une participation de 2 €
- entre 20 et 29€ : remise de 5%* et envoi normal avec une participation de 1 €
- à partir de 30€ : remise de 5%* et envoi en lettre suivie avec une participation de 1 €

Participation aux frais d'envoi pour la France d'outre-mer: nous consulter.

Pour toute commande vers l'UE et vers le reste du monde: remise de 5%* et participation de 1€ aux frais d'envoi.

* Hors prix de souscription

Possibilité de payer par PayPal (sans avoir besoin d'ouvrir un compte PayPal).
Demander une facture PayPal
© 2024 • librairie des musées • Conditions généralesMentions légales • Conception : Agence DOLLAR